lundi 5 février 2007

chenille ou papillon

"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu" Jean 3.3

Quel choc pour Nicodème ! Religieux d'une éminente piété, Jésus lui apprend qu’il existe deux naissances et qu’il lui faut naître une deuxième fois, s’il veut voir le royaume de Dieu. Car personne ne peut connaître, par lui-même, ce qui est de l’Esprit (1Corinthiens 2.11, 14 ; 15.50)...

La deuxième naissance est le miracle d’une métamorphose, à l'instar de la chenille qui rampe à terre mais se transforme, un jour, en un papillon libre dans le ciel. Naître de nouveau c'est recevoir la vie d'en haut, à la conversion. Cette naissance divine s'opère quand le Saint-Esprit vient habiter en tout homme qui se repent et croit en Jésus (1Corinthiens 3.16). Elle figure dans les registres du livre de vie (Apocalypse 13.8 ; 17.8).

Vos amis ne tardent pas à remarquer les fruits de cette transformation, car ils sont visibles. Une naissance, ça fait du bruit, non ? Et surtout, il y a cette métamorphose opérée en vous, votre nouvelle manière de vivre : le désir brûlant de prier, lire la Bible, aller aux réunions de l'Église, témoigner partout ; la joie rayonnante qui pratique la générosité ; la simplicité de coeur, l'amour débordant, même pour ceux qui vous font du mal...

C’est que votre nouvelle nature, désormais attirée par les choses d'en haut (Colossiens 3.1-2), vous mène à plaire à Dieu, en toutes choses. Elle rend joyeuse votre marche, en nouveauté de vie (Romains 6.4 ; 8.5). Le Commandement, autrefois pénible, vous conduit "à posséder votre corps dans la sainteté et l’honnêteté" (1Thessaloniciens 4.4), à "revêtir l'homme nouveau" (Colossiens 3.10), à faire "disparaître le vieux levain" (1Corinthiens 5.7-8), à entrer dans la vie de l'Esprit, constante et progressive...


Une prière pour aujourd'hui

Seigneur Jésus, tu es venu vers moi, alors que je rampais comme une chenille. Tu as vu mes larmes, tu m’as pardonné et m’as donné une nouvelle vie, un nouvel essor. Que je puisse t’aimer de tout mon coeur, c’est aussi un miracle. Je t’en remercie, amen.

Paul Ettori

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